Lorsqu’un jeune homme se pose la question du sacerdoce, celle-ci mérite d’être approfondie. Il est bien évident que l’accompagnement ne se fera pas tout à fait de la même manière selon l’âge auquel le jeune va se poser cette question, mais il semble qu’il faille toujours vivre un certain nombre d’étapes :

• Ainsi dans un premier temps, il est important de prendre le temps de la prière, de la méditation de la Parole de Dieu et de l’accompagnement spirituel (ne pas hésiter à prendre contact avec le curé de la paroisse ou avec un prêtre qui lui est proche). En même temps, il est important de s’ancrer dans la vie d’une communauté chrétienne (paroissiale ou autre).
• Dans un deuxième temps, il est bon de prendre contact avec le service des Vocations du diocèse, qui organise souvent des temps de réflexion et de discernement. Avec lui, il peut mûrir son projet de vocation. Ce temps lui permettra aussi de voir s’il s’oriente vers le sacerdoce diocésain ou vers un ordre religieux.
• Dans un troisième temps, après ce premier discernement et dans le cas du sacerdoce diocésain, le responsable des vocations mettra alors le jeune homme en contact avec le responsable des séminaristes. Selon les cas, le responsable des séminaristes (en lien avec l’évêque) peut proposer
  • soit une année de propédeutique
  • soit une entrée au séminaire afin de commencer le temps de formation.. Le séminaire étant un lieu de discernement, de formation humaine et intellectuelle, d’approfondissement spirituel et de découverte de la mission.

Avant d’entrer dans un séminaire en France, il est souvent souhaitable d’avoir terminé ses études secondaires ou d’avoir une expérience professionnelle. Il faut aussi avoir un certain engagement pastoral dans une paroisse, une aumônerie ou un mouvement chrétien.